16. Februar 2012

Ego-documents et biographies dans l’écriture de l’histoire

Deuxième atelier du Programme formation-recherche (CIERA) Ego-documents et biographies dans l’écriture de l’histoire Dans le cadre de la préparation du colloque « Silence et prise de parole dans les sociétés de type soviétique. Etude de cas : les intellectuels communistes »(Berlin, 2013)Organisé par l’ISP-Université de Paris-Ouest, le Centre Marc Boch (Berlin) le Ludwig Boltzmann Institut (Vienne/Autriche), avec le soutien du CIERA Date : jeudi 16 février 2012Lieu : Paris-Nanterre, Institut des Sciences sociales du Politique, Bâtiment T salle Tr11De 14 à 16h Responsable : Sonia Combe (ISP-Centre Marc Bloch)Intervenants : Bernhard Bayerlein, Zentrum für Zeithistorische Forschung (ZZF, Berlin), éditeur scientifique du journal de G. Dimitrov (Georgi Dimitroff, Tagebücher 1933-1945, Aufbau, 2000) et Régine Robin, UQAM, Montréal, historienne et sociologue, sur l’auto-fiction. Modération : Sonia Combe Les ateliers méthodologiques préparatoires au colloque de Berlin 2013 sont destinés à familiariser avec la pratique de sources telles que les autobiographies, les journaux personnels, les biographies, les correspondances ou encore les entretiens, soit les « ego-documents ». Cet atelier porte sur les effets heuristiques de la biographie, collective et individuelle, de l’autobiographie ou à travers la pratique du journal personnel. Pour comprendre le monde communiste disparu il y a à peine vingt ans, la parole de ceux qui l’ont vécu doit nécessairement être entendue. Il convient toutefois de savoir neutraliser les effets de reconstruction du souvenir (objet du 1er atelier, 11/11/2011 à Vienne), de décoder « l’illusion biographique » (Bourdieu), d’analyser à quel « groupe » social, ethnique etc., aussi peu homogène soit-il, appartient la parole énonciatrice, mais aussi à quel objectif répond la pratique d’écriture. Tandis que Bernhard Bayerlein dégagera l’apport du journal de Georgi Dimitroff à l’historiographie communiste, Régine Robin montrera en quoi l’autobiographie peut rejoindre (et jouer avec) la fiction – sans que cela n’altère forcément sa qualité de source pour l’historien. Cet atelier s’adresse aux chercheurs, aux doctorants et aux étudiants (master de recherche) qui recourent à ce type de sources.